Alioscopy, une technologie en pleine expansion

A quoi pourrait ressembler la télévision de demain ? C’est avec les produits issus de la technologie française Alioscopy de vision en relief sans lunettes, que l’on pourrait notamment qualifier de « télérelief » que nous pouvons commencer à nous en faire une idée.

Ce n’est pas nouveau, les films en reliefs, grâce à la numérisation des salles de cinéma, est en pleine croissance. Elle devient d’ailleurs désormais un argument choc pour les nouvelles productions cinématographique, notamment avec les films d’animation Disney. Mais cette nouvelle tendance ne touche pas seulement le monde du cinéma, mais aussi celui des jeux vidéo, par le biais des lunettes GeForce 3D Vision de Nvidia.

Mais alors que l’offre 3D est actuellement indissociable des lunettes, Alioscopy a décidé de les éradiquer, permettant un plus grand confort des utilisateurs. Ils travaillent donc actuellement sur des images fixes sur des panneaux ou bien animées sur des écrans LCD. Ainsi, leur travail est utilisé dans de nombreux domaines comme la muséographie, la téléphonie, le tourisme, les jeux vidéo, l’architecture, … Contrairement au 3D, qui superpose deux images, et donc sépare l’œil gauche de l’œil droit, la technologie Alioscopy, en superposant huit images, permet un plus grand confort au spectateur. Ainsi, « Selon l’angle sous lequel se place le spectateur, le réseau de lentilles agrandit l’un de ces huit points de vue, explique Gilles Marcellier. Les deux yeux perçoivent chacun une image distincte, ce qui permet au cerveau de restituer la sensation de relief. » Ainsi, l’utilisation du 3D rend les images plus réalistes et naturelles, ce qui permet d’offrir un substitut avec beaucoup de fidélité.

Pour l’instant, cette nouvelle technologie est principalement utilisée par des agences de publicité. Mais peut être celle-ci va être adaptée à la télévision, ce qui, selon Gilles Marcellier, semblerait possible. Ainsi, « Elle se développera si les producteurs et les chaînes numériques fournissent des contenus adaptés. Les réalisateurs devront aussi s’habituer à un nouveau mode d’écriture qui tient compte des effets de profondeur et de jaillissement. Sans pour autant en faire trop au risque de troubler le téléspectateur. »

Morgane Batellier

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